C’est en Belgique, que le groupe bancaire a choisi d’établir deux de ses tout nouveaux centres de traitement de données informatiques, en fonctionnement depuis fin janvier. Les forces vives d’Eiffage Énergie ont été mises à contribution, puisque cet ambitieux projet a nécessité l’implication de son agence de Lille, secondée par celle de Dunkerque.
Pour accueillir la pierre angulaire de son système bancaire, le groupe BNP Paribas a choisi un emplacement stratégique, particulièrement sûr et positionné au cœur d’un réseau de télécommunications.
Véritable coffre-fort de l’Europe, le site retenu devait également répondre à des exigences drastiques de disponibilité de puissance électrique requise, de superficie ou encore se situer à proximité d’un réseau routier conséquent.
Chacun de ces data centers se compose de trois bâtiments techniques et informatiques distincts et d’un bâtiment logistique, le tout établi sur un terrain d’une superficie totale de 50 000 mètres carrés.
Nos équipes se sont donc chargées de la construction d’un bâtiment informatique de très haute performance énergétique pour chacun des pôles, présentant une grande fiabilité technique (tant en opération, que lors d’interventions de maintenance, souvent délicates sur ce type de structure sécurisée).
En sous-traitance de la société Close, installée en Belgique, elles ont ainsi réalisé la partie automatisme et régulation du lot chauffage, ventilation et climatisation (CVC) de ce marché d’envergure, comprenant des prestations d’une grande technicité.
Elles ont dû, notamment, s’assurer de la bonne gestion de la production d’eau glacée, veiller au maintien de la température, de la pression et de l’hygrométrie dans la salle informatique, quelles que soient les conditions climatiques extérieures. Pour ce faire, elles ont eu recours à un système de freecooling, basé sur la récupération de calories à l’extérieur comme à l’intérieur des bâtiments, dans un souci de rentabilité énergétique.
Elles ont également dû faciliter l’exploitation et la maintenance des installations CVC et mis au point des interfaces homme-machine (IHM) pour chaque équipement, ainsi qu’un mode de gestion technique centralisée (GTC) pour superviser et contrôler à distance un très grand nombre de paramètres ou de fonctions inhérentes à ce type de structure.
Ce chantier hors du commun, qui s’est étendu de septembre 2014 à janvier 2016, a nécessité 8 000 heures d’ingénierie d’automatisme et représente un chiffre d’affaires de 1 800 000 euros.